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Les Forces de l’Amour et de la Magie
1678Représentation du spectacle d’Alard (sauteurs : troupe d’acrobates) : Les Forces de l’Amour et de la Magie, considéré par les Frères Parfaict comme la première pièce de théâtre de la Foire (même si depuis dix ans on a la trace de spectacles). Louis XIV accorde à Alard « la permission de représenter en public à la Foire Saint-Germain les sauts, accompagnés de quelques discours qu’il a joués devant sa majesté… à condition seulement qu’on n’y chantera ni dansera » (source : Frères Parfaict)
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Création de la Comédie-Française
1680Louis XIV décrète la création de la Comédie-Française
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Démolition du théâtre d’Alexandre Bertrand
1690Le lieutenant général de Police ordonne la démolition immédiate du théâtre d’Alexandre Bertrand (Préau de la FSG), car il aurait introduit parmi les marionnettes de véritables acteurs qui jouent la comédie. Théâtre rebâti en une nuit !
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Fermeture de la Comédie-Italienne
1697Louis XIV fait fermer la Comédie-Italienne et expulse de Paris les acteurs. Le forain Alexandre Bertrand s’installe dans leur salle, mais le roi interdit le spectacle au bout de huit jours.
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Farces et parades
1698Les Comédiens-Français demandent la fermeture de tous les théâtres forains où sont représentées farces ou parades.
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Comédies ou farces
1699Sentence interdisant aux forains de jouer « comédies ou farces ». Les forains font appel (la procédure va durer 4 ans).
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Censure théâtrale
1701La censure théâtrale devient officielle : on doit faire lire à la police ce qu’on veut représenter.
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Interdiction de jouer des comédies
Juin 1703Les forains se voient confirmer l’interdiction de jouer des comédies : ils ne peuvent jouer que des scènes détachées.
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Interdiction des scènes détachées
Janvier 1704Interdiction des scènes détachées, donc du dialogue. Les forains font appel. La confirmation vient en 1706 ; amendes très fortes si la sentence est violée, et autorisation aux Comédiens Français en ce cas de faire démolir le théâtre coupable.
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Interdiction des dialogues
1707Renouvellement de l’interdiction des dialogues. Apparition de pièces en monologue, très astucieuses
Les forains imaginent alors de chanter. Réaction de l’Académie royale de musique (l’Opéra) : atteinte au privilège ! L’Opéra propose de vendre le droit de chanter et d’avoir des danseurs aux forains.
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Pantomime
1708Alard et la veuve Maurice Von der Beck achètent à l’Opéra le privilège de présenter des comédies assorties de chants et de danses. Les autres théâtres forains jouent des spectacles en pantomime, « à la muette », assortie parfois de jargon (suffixes en ou, oc, ec etc. pour contourner l’interdiction de jouer « en français »).
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Censure avant impression
1709Il devient obligatoire de présenter toute pièce à la censure avant de la faire imprimer.
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Pièces par écriteaux
1710Certaines troupes foraines imaginent des pièces par écriteaux ; d’abord des rouleaux que les acteurs sortent de leur poche et montrent au public, puis des écriteaux qui descendent des cintres. Le public chante ces paroles sur un air populaire dont quelques instruments donnent l’air. Ces nouveaux couplets sont des vaudevilles (paroles nouvelles sur air connu).
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Lesage aux théâtres de la Foire
1712Le Sage, qui s’est brouillé avec les Comédiens-Français à la suite de Turcaret, se tourne vers la Foire. Ses premières pièces connues sont pour écriteaux : Les Petits-Maîtres et Arlequin et Mezzetin morts par amour.
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Premiers théâtres nommés « Opéra-Comique »
1715Deux troupes achètent à l’Opéra le privilège de chanter les couplets. Premiers théâtres nommés « Opéra-Comique ».
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Réouverture du Théâtre-Italien
Mai 1716Réouverture du Théâtre-Italien (après la mort de Louis XIV en sept 1715) ordonnée par le Régent (le duc d’Orléans).
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Interdiction de l’Opéra-Comique
Eté 1718Après la brillante Foire Saint-Laurent, on annonce l’interdiction de l’Opéra-Comique et des autres spectacles pour l’année 1719. Seuls les spectacles de marionnettes et de danseurs de corde auront lieu.
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Spectacles interdits
1720Quelques spectacles sont organisés malgré l’interdiction qui perdure (L’Ombre de la Foire, en monologue, Arlequin roi des ogres, prose et jargon).
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Réouverture de l’Opéra-Comique
1721Réouverture de l’Opéra-Comique. Les Comédiens Italiens, jaloux du succès des forains, louent un théâtre à la Foire !
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Interdiction de jouer
1722Interdiction est faite aux comédiens forains de jouer. Le Sage, Fuzelier et d’Orneval imaginent d’écrire pour les marionnettes : succès énorme de Pierrot Romulus, parodie pour marionnettes de la tragédie Romulus de La Motte. Le Régent vient voir ce spectacle à deux heures du matin. Pendant cette même foire, dans le théâtre concurrent, Francisque ose jouer, seul, Arlequin Deucalion, pièce en monologue de Piron (première pièce connue de cet auteur pour la Foire). Succès considérable.
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interdiction de jouer des opéras-comiques à l’Opéra-Comique
1745Interdiction (qui durera 7 ans) de jouer des opéras-comiques à l’Opéra-Comique ; création du Nouveau Spectacle Pantomime dans la salle de l’Opéra-Comique. Théâtre administré par l’Opéra. Développement des pantomimes.
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Réouverture de l’Opéra-Comique
1752Réouverture de l’Opéra-Comique ; directeur Jean Monnet, qui fait construire une nouvelle salle magnifique et s’allie à des artistes renommés pour les décors : notamment le célèbre peintre François Boucher. Les valets n’ont pas le droit d’entrer.
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Début des théâtres de boulevard
1759Nicolet ouvre un théâtre sur le boulevard du Temple (début des « théâtres de boulevard ») en plus de celui à la Foire.
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Incendie de la Foire Saint-Germain
1762Incendie de la Foire Saint-Germain. Les grandes charpentes brûlent, tout brûle sauf la salle de l’Opéra-Comique. Fusion de la troupe de l’Opéra-comique avec celle de la Comédie-Italienne.
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Fermeture de la Foire Saint-Laurent
1775La Foire Saint-Laurent est fermée ; elle rouvrira en 1778 et sera supprimée en 1789.